Death and Militancy: Interdisciplinary Perspectives on Death, Dying, and
Revolution in the Francophone World, ca. 1960-1980
November 7-8, 2025 (Université du Québec à Montréal – Montréal, Québec)
In late 1963, while waiting for his trial for terrorism, Georges Schoeters wrote a letter from
prison in Montréal. One of the founders of the Front de Libération du Québec, Schoeters outlined
the stakes of the struggle for Québec’s independence before signing the missive:
“L’indépendance ou la mort.”1 Other francophone revolutionaries and militants in these years
repeated similar calls to action; the slogans “patrie ou mort” or “la liberte ou la mort” were
repeated in pamphlets, letters, and graffiti.
While many activists pledged to die for their cause if needed, all paid tribute to those who had
sacrificed their lives on the altar of the revolution. In a declaration from Algiers, Ernesto “Che”
Guevara declared that “there are no borders in our struggle to the death.”2
In dying himself in 1967, Guevara became one of many martyrs who made the ultimate sacrifice for the cause.
Martyrs of the revolution lived on in the pages of revolutionary publications, in speeches,
literature and in art. From France to Québec, from Cuba to Algeria, whether as watchword,
symbol, or lament, death both haunted and galvanized revolutionary movements. Militants
mobilized the threat, reality, or promise of death to call people to resist and fight.
Today, militants also mobilize the idea or fear of death to call for resistance in the context of
diverse crises. In looking back at the way these ideas were used and absorbed by militants in the
wake of formal decolonization (1960-1980), this conference aims to give space to a discussion
around death and revolutionary militancy and emancipatory movements in the French-speaking
world. The interdisciplinary, bilingual (French and English) two-day event will bring together
scholars studying the relationship between death and militancy in the francophone world.
Potential themes for presentations include but are not limited to the following thanatological
themes:
● Death and Marxist thought
● Suicide and self-death
● Religion, secularism, and martyrdom
● Grief, trauma, and emotion
● Gender, race, and identity as motivation or response to death
● Indigeneity, nationhood, and individual or collective belonging
● Terror and state violence
● The (il)legality and (il)legibility of death
● Representations of death and dying in literature or poetry, films, plays or art
● Funerals, Memorialization and Commemoration
1 Georges Schoeters, “Lettres de Georges Schoeters,” Parti Pris 1, no. 2 (November 1963), 6. 2 Ernesto Guevara, “At the Afro-Asian Conference in Algeria,” from The Che Reader (Ocean Press, 2005) cited by
Marxists.org. https://www.marxists.org/archive/guevara/1965/02/24.htm.
We especially welcome contributions that pay attention to the global or transnational dimensions
of these questions.
The conference will take place November 7 – 8, 2025 on the campus of the Université du
Québec à Montréal. Presenters will be expected to pre-circulate and read one another’s papers.
In addition to finding productive space in comparative and interdisciplinary work on death and
militancy, this event aims to create a network of scholars in and beyond Canada who can
continue to explore these questions together.
Those interested should submit the following information by Tuesday, March 25, 2025: title
and abstract (300 words max) of your contribution, a brief CV (2 pages), and a short
bibliography/biography of your relevant work (150 words). All participants should have
proficiency in French and English.
Thanks to funding from the Centre de Recherche Interdisciplinaire sur la Diversité et Démocratie
(CRIDAQ), the organizers will be able to provide travel funds for some participants, with
priority going to non-permanent and graduate student presenters. We are in the process of
applying for additional funding from the SSHRC which would provide additional travel expenses
for other participants. If secured, these funds would also allow us to produce two publications
based on material presented at the conference: a special edition of a journal and an edited
volume. Contributions will be selected after the conference.
Please send any questions or concerns to Sarah K. Miles (UQAM, CRIDAQ) at
skmiles3@gmail.com. The organizational committee also includes: Doyle Calhoun (University of
Cambridge), Roxanne Panchasi (Simon Fraser), Donald M. Reid (University of North Carolina
at Chapel Hill), Stéphane Savard (UQAM), and Jean-Philippe Warren (Concordia University).
Mort et militantisme: Recherches interdisciplinaires sur les conceptions de la mort,
mourir et la révolution dans le monde francophone, 1960 à 1980
November 7-8, 2025 (Université du Québec à Montréal – Montréal, Québec)
Vers la fin de 1963, Georges Schoeters écrivit une lettre de sa cellule en prison à Montréal.
Belge, révolutionnaire et l’un des fondateurs du Front de libération du Québec, Schoeters décrivit
l’importance de son combat pour l’indépendance du Québec et finit sa lettre : « L’indépendance
ou la mort. » 3 Dans les années qui suivirent, des militants et des révolutionnaires francophone
répétèrent cet appel à l’action; dans des lettres, slogans et graffitis ils disent la patrie ou la mort
ou révolution jusqu’à la mort. 3 Georges Schoeters, “Lettres de Georges Schoeters,” Parti Pris 1, no. 2 (November 1963), 6. Dans une déclaration à Alger, Ernesto Guevara, dit « le Che », proclama qu’il « n’avait pas de frontières dans notre combat à mort ».4
Ceux qui sont morts pour leur cause vivaient encore dans
les journaux révolutionnaires, dans les discours, la littérature et les œuvres d’art, et dans les
mémoires de ceux qui les suivirent. De la France au Québec, de Cuba au Vietnam en passant par
l’Algérie, comme mot-clé, symbole ou complainte, la mort à la fois hantait et galvanisait les
mouvements révolutionnaires. Les militants francophones mobilisaient la menace, la réalité ou la
promesse de la mort pour appeler le peuple à résister et à lutter.
Aujourd’hui, les militants mobilisent l’idée ou la peur de la mort pour appeler à la résistance face
à diverses crises. En rétrospective, en examinant la manière dont ces idées ont été utilisées et
absorbées par les militants dans le sillage de la décolonisation formelle (1960-1980), cette
conférence met en lumière une réalité souvent occultée : l’importance de la mort au sein des
mouvements émancipateurs dans le monde francophone. « Mort et militantisme » est une
conférence interdisciplinaire et bilingue (français et anglais) qui se tiendra les 7 et 8 novembre
2025 sur le campus de l’Université du Québec à Montréal. Les presentateur.e.s devront faire
circuler leur texte et lire celui de leurs co-conférencier.e.s. Cet événement donnera l’opportunité à
ceux et celles qui étudient la relation entre la mort et le militantisme dans les années soixante et
soixante-dix dans le monde francophone de se réunir. Dans nos travaux comparatifs et
interdisciplinaires, nous aurons la chance d’approfondir notre compréhension de ce sujet et, nous
l’espérons, de créer un réseau de chercheurs qui pourra continuer à traiter de ces thèmes dans les
années à venir.
Voici une liste (non exhaustive) de thématiques thanatologiques potentielles :
● La mort et le marxisme
● Suicide et mort volontaire
● Religion, laïcité et martyre
● Peine, traumatisme et émotion
● Genre, race, et identité comme motivation ou réponse à la mort
● L’indigenéité, nation(alism) et appartenance individuelle ou collective
● Violence étatique et terreur et terrorisme
● L’(il)légalité et l’(in)compréhensibilité de la mort
● Représentation de la mort dans la littérature ou la poésie, les films, les pièces de théâtre
ou l’art
● Funérailles, enjeux mémoriels et commémoration
Nous invitons particulièrement les travaux qui traitent de la dimension internationale ou globale
de ces sujets.
Les intéressés doivent soumettre les informations suivantes avant le mardi 25 mars 2025 : titre
et sommaire de la présentation (300 mots maximum), CV abrégé (2 pages), et une brève
biographie et bibliographie de vos travaux pertinents (150 mots). Les participants devront être
capables de travailler en français et en anglais.
4 Ernesto Guevara, “At the Afro-Asian Conference in Algeria,” from The Che Reader (Ocean Press, 2005) cited by
Marxists.org. https://www.marxists.org/archive/guevara/1965/02/24.htm.
Le soutien du Centre de Recherche Interdisciplinaire sur la Diversité et la Démocratie
(CRIDAQ) nous permettra de défrayer les déplacements de certains participants, avec priorité
donner aux étudiants de 2e ou 3e cycle et aux chercheurs dans des positions non permanentes.
Nous espérons recevoir du financement supplémentaire du CRSH qui nous permettrait d’offrir
plus de financement aux participants ainsi que d’organiser la publication de deux travaux
collectifs après la conférence (un dossier thématique avec une revue académique et un volume
collectif). Les contributions pour ces futures publications seront sélectionnées après la
conférence.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à écrire à Sarah K. Miles (UQAM, CRIDAQ):
skmiles3@gmail.com. Le comité scientifique inclus: Doyle Calhoun (University of Cambridge),
Roxanne Panchasi (Simon Fraser University), Donald M. Reid (University of North Carolina at
Chapel Hill), Stéphane Savard (UQAM), et Jean-Philippe Warren (Université Concordia).